Publié le 27/11/2013
La tournée « Autour des arbitres » continuait son chemin ce mardi 26 novembre à Brive, avant de poser ses valise à Clermont le lendemain. Après Romain Poite qui s'était exprimé à Oyonnax et Grenoble lors des premières étapes, c'est Jérôme Garcès qui était invité à parler de son rôle de directeur de jeu et d'échanger avec le public.
Lors de soirées animées par Jean-Paul Cazeneuve, Jean-Pierre Bourliataud, directeur général du CAB, entouré par l'entraîneur Nicolas Godignon et le capitaine de l'équipe Arnaud Méla avaient ouvert les hostilités en Corrèze la mardi, avant de céder la place aux Auvergnats le mercredi, avec Jean-Luc Loignon, directeur administratif de l'ASM, à Jean-Marc Lhermet, Directeur sportif et Arthur Roulin, 3ème ligne du club.
Comme lors des villes précédentes, les soirées s'articulaient autour de séquences vidéos portant sur trois thèmes : la mêlée, le jeu au sol et le protocole vidéo. L'arbitre a pu expliquer et éclaircir certains points sur ces sujets, l'entraîneur et le joueur présent complétant les propos par leur point de vue ou leur expérience.
Le premier thème de la mêlée a surtout était l'occasion d'évoquer les nouveaux commandements.
Le deuxième a permis de rappeler que si la mêlée est connue pour être difficile à arbitrer, il en est de même avec les phases de jeu au sol. D'ailleurs, on a pu apprendre qu'en 1980, on comptait seulement une moyenne de 46 rucks par match, alors qu'en 2010 c'était 180 ! D'où le fait que tous les intervenants on insisté sur l'importance de la gestuelle de l'arbitre lors de cette phase de jeu complexe.
Pour le 3ème sujet évoqué, le protocole vidéo, les intervenants ont relevé le fait que cela allongeait considérablement la durée du match. Cependant, tous ont avoué que c'était un outil indispensable et que ce serait dommage de s'en passer. Jérôme Garcès précisait que cela permettait de réduire le champ d'erreur, notamment dans la validation des essais.
Ces soirées étaient aussi l'occasion pour Jérôme Garcès d'expliquer que le rôle de l'arbitre est certes d'arbitrer une rencontre, mais pas seulement. Il doit aussi faire le relais avec les clubs. De nombreuses réunions étant d'ailleurs organisées avec les entraîneurs pour échanger sur les règles.
Le passage à Brive a notamment été l'occasion pour Bruno Bessot, ancien arbitre désormais arbitre vidéo, de présenter l'école d'arbitrage du CAB qui existe depuis 4 ans, et qui permet aux jeune de découvrir les rudiments du métier d'arbitre.
Pour conclure, et et comme Nicolas Godignon, l'entrîaneur du CAB l'a rappelé, l'arbitre est un homme intègre, il ne faut pas se répandre sur les possibles erreurs qu'il peut commettre, car derrière un arbitre il y a un homme et tout homme fait des erreurs.
..