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David Attoub, Ambassadeur à Caen

Publié le 04/02/2010

- Les 10 et 11 février, vous serez un « Ambassadeur du rugby pro » à Caen. Appréhendez-vous cette expérience ?

Pas particulièrement. Je connais cette opération. L'an passé, les Ambassadeurs sont allés à Valence (Drôme) et il s'avère que c'est le club où j'ai commencé le rugby. Donc j'en ai entendu parlé. Je vais à Caen pour donner un maximum de plaisir aux gens que nous allons rencontrer. Ce seront deux journées conviviales de découvertes où nous allons partager notre passion avec d'autres passionnés. Nous allons encadrer des entraînements d'enfants et nous allons rendre visite à des enfants hospitalisés, donc ce sont des moments forts qui s'annoncent. A Castres, Clermont et Paris on allait naturellement dans des structures sociales. C'est normal et cela fait partie de notre métier.

- Vous allez aussi rencontrer des chefs d'entreprises, des étudiants, des salariés de la Société Générale…

Oui, nous allons partager notre façon de vivre notre métier avec des personnes qui aiment le rugby. C'est aussi une façon pour nous de ressentir le monde du travail, cela peut être utile de rencontrer des chefs d'entreprises pour plus tard…on va tenter de leur transmettre nos valeurs. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de club professionnel à Caen, qu'il n'y a pas de pasionnés. On y va aussi pour les éducateurs. Recevoir le soutien du rugby pro pour la construction de leur club, et pour la valorisation de leur travail au quotidien est important.

- Vous évoquez les valeurs alors que vous êtes lourdement suspendu par l'ERC, 70 semaines, pour « fourchette ». Est-ce aussi un moyen pour vous de prendre un bon bol d'air ?

Signer des albums Panini, des maillots, ou discuter avec des parents, des entraîneurs, des jeunes des écoles de rugby, c'est un vrai plaisir. J'ai eu leur âge, j'ai eu leurs rêves…on a finalement les mêmes passions, les mêmes centres d'intérêt que l'on soit ministre, joueur, infirmière, peu importe. Ce qui compte c'est le rugby. Je n'ai pas l'intention de me présenter en victime. J'y vais pour que les enfants aient le sourire. Cela fait oublier bien des choses les sourires des enfants…

Pour tout savoir sur la venue des Ambassadeurs à Caen : cliquez ici !

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