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Délocalisations (2/3) : Le développement

Délocalisations (2/3) : Le développement

Publié le 22/11/2010

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Max Guazzini, de part ses délocalisations et les spectacles organisés à ces occasions, a revolutionné l'approche du rugby.

DEUXIÈME PARTIE : L'ÉVOLUTION GUAZZINI




Président du Stade-Français depuis sa reprise du club en 1992, Max Guazzini et sa mécanique bien huilée on porté le club parisien jusqu'aux cimes hexagonales. S'il a révolutionné l'approche du rugby pour certains, et l'a dénaturé pour d'autres, il est pour beaucoup « le » président du professionnalisme. Du spectacle aux feux d'artifices, en passant par des concerts et des animations, le président du Stade Français Paris a créé un nouveau monde autour de son sport : le rugby-spectacle. Si l'idée pouvait sembler folle, Max Guazzini a trouvé la solution. « Le Stade de France nous a offert la possibilité d'avoir un public familial grâce à notre politique tarifaire. Nous proposons des places allant de 5 à 65 euros pour que tout le monde puisse venir voir un match de rugby. Le tout en s'amusant ». S'amuser. Maître-mot du président parisien depuis les prémisses du Parc des Princes à la réussite au Stade de France.




Pour ce faire, il va faire d'un match de rugby une fête, sur et en dehors du terrain. Mais cette idée n'est pas apparue directement au dirigeant du Stade Français : « Sur le premier match, nous n'avions rien prévu de spécial concernant les animations. Le programme ne proposait que des poms-poms girls et des drapeaux ». Mais un événement va alors changer la donner et donner de nouvelles idées à Max Guazzini … "J'avais lu un article quelques semaines avant où il était écrit que nous ferions des attractions pour les spectateurs alors que nous n'avions rien de prévu ! Il fallait trouver au plus vite quelque chose pour animer le stade et c'est là que nous avons eu l'idée d'un karaoké et de feux d'artifices ».



Une bonne ambiance dans les tribunes et une politique tarifaire à bas-coûts, alliées à un club enchainant les bonnes performances -nécessaires pour justifier tout ceci-, et l'alliage prend vite. Les spectateurs se pressent pour voir les nouvelles idées du président parisien et de son équipe.



René Bouscatel, président du Stade Toulousain a ouvert la voie. Max Guazzini, s'est empressé de la prendre. L'an passé, le Stade Français a vu cinq de ses affiches de championnat être délocalisées, un nombre trop important comme le reconnaît le président francilien… « L'an dernier, nous avons fait cinq matches au Stade de France, c'est trop. Ça donne beaucoup de travail. Cette année, on a décidé de ne faire que trois rencontres. Il faut que la délocalisation reste un événement ». Un évènement qui ne doit pas tomber dans la banalité, car trop de délocalisations dénatureraient le procédé…

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