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Etude exclusive La Poste / TNS Sofrès: Les Français, l’arbitrage et le sport

Etude exclusive La Poste / TNS Sofrès: Les Français, l’arbitrage et le sport

Publié le 26/10/2012


Etude exclusive La Poste / TNS Sofrès : Les Français, l'arbitrage et le sport

Etude portant sur 1008 individus âgés de 15 ans et plus, représentatifs de la population française, réalisée on-line du 31 aout au 2 septembre 2012



Au coeur du sport : l'arbitre, acteur de confiance, garant du bon déroulement du jeu…



Dans la pratique d'un sport, il est important d'avoir confiance en soi-même pour se dépasser (95 %), dans les valeurs du sport, pour rester fair-play (94 %).

Si la confiance en soi est primordiale, la confiance dans l'autre passe par l'arbitre : 92 % des Français considèrent la confiance dans l'arbitre et dans son impartialité comme importante.

L'arbitre est l'homme de confiance (93 % des Français sont d'accord avec cela), garant des règles (96 %) et de ce fait, acteur indispensable au jeu (95 %).

La confiance est aussi conditionnée par les qualités dont l'arbitre doit faire preuve : intégrité/impartialité (une nécessité pour 95 % des Français), bon sens (96 %).

À ces qualités, doivent s'ajouter des compétences relationnelles, notamment la capacité à susciter le respect et à contribuer à un bon état d'esprit sur le terrain (96 %).

77 % des Français ont une bonne image de l'arbitrage : preuve que la majorité des arbitres remplit bien le « cahier des charges » pourtant exigeant attendu de la profession.






…et dont on tolère les erreurs, considérées comme involontaires



Pour 70 % des Français, l'erreur d'arbitrage fait partie du jeu. Le « capital confiance » dont bénéficie l'arbitre le préserve des critiques trop rapides : 83 % des Français pensent que les erreurs d'arbitrage sont le plus souvent involontaires, l'arbitre ne pouvant pas tout voir.



Si les erreurs d'arbitrage ne sont pas complètement acceptées, elles sont néanmoins tolérées par la grande majorité (74 %), sous réserve qu'elles ne soient pas trop répétitives.



Par ailleurs, si le rejet de la violence contre l'arbitre est très net (72 % des Français la condamnent), deux tiers des Français avouent s'emporter en cas d'erreur d'arbitrage contre l'équipe ou le sportif qu'ils soutiennent et 75 % d'entre eux comprennent que les spectateurs puissent exprimer leur ressentiment.






Les jeunes âgés de 18 à 24 ans apparaissent comme une cible à sensibiliser sur ce point : 72 % d'entre eux ont une bonne image de l'arbitrage (contre 77 % au global) et ils comprennent plus largement que les spectateurs s'emportent en cas d'erreur d'arbitrage (87 % contre 75 % au global).



Le dilemme de l'arbitrage vidéo : un paradoxe à souligner



Pour pallier l'erreur humaine, l'arbitrage vidéo apparaît, dans le football, comme la solution pour renforcer à la fois :

- Le caractère incontestable des résultats (93 % dont 51 % pensent que cela aura un impact positif),

- Et la confiance dans les décisions prises par l'arbitre (92 %).
La question de l'arrêt du jeu pour éviter les erreurs (nécessité de fait par l'arbitrage vidéo) divise les Français puisque 54 % préfèreraient accepter une erreur d'arbitrage plutôt que d'interrompre le jeu.



Le sport : une activité centrale dans la société française



Le sport a indéniablement une place de choix dans la vie des Français :

Des valeurs sportives fédératrices, basées sur la notion de respect

- 82 % d'entre eux disent s'y intéresser, qu'ils soient passionnés (20 %) ou amateurs, c'est-à-dire qu'ils s'y intéressent lors des grandes rencontres, des grands événements sans que cela fasse partie de leurs passions (62 %).
- Et 7 Français sur 10 sont des sportifs réguliers ou occasionnels.




Dans le détail :

- Deux tiers de nos compatriotes sont de véritables « moteurs du sport » : ils s'y intéressent et pratiquent une activité sportive. Dans cette catégorie, nous retrouvons les plus jeunes (78 % des 15-24 ans),
- 19 % des Français ont une posture de « commentateurs » : non pratiquants, ils s'intéressent pourtant au sport et aux rencontres sportives. Les hommes sont surreprésentés dans cette catégorie (23 % d'entre eux), de même que les personnes âgées de 50 ans et plus (28 %),

- La France compte 6 % de « sportifs désintéressés » : des personnes qui ne s'y intéressent pas particulièrement, ne suivent pas les rencontres mais pratiquent une activité. Il s'agit un peu plus souvent de femmes (8 % d'entre elles) qui pratiquent des sports individuels, notamment la gymnastique,

- Et enfin 12 % des Français sont « allergiques au sport » : ni intéressés, ni pratiquants, avec une représentation plus importante des femmes (15 %).



Interrogée sur les valeurs associées au sport, plus de la moitié des Français évoque spontanément les valeurs de partage et de respect.



Le respect apparaît ici comme l'une des notions centrales : 3e mot cité par les Français (par 14 % d'entre eux), derrière l'esprit d'équipe (25 %) et le dépassement de soi (20 %).



Les valeurs positives du sport sont avant tout portées par le sport amateur, auquel les Français donnent une place fédératrice dans la société via notamment l'éducation des plus jeunes (51 % des Français l'associent particulièrement au sport amateur contre 5 % au sport professionnel).



Ainsi, 83 % des Français sont d'accord pour dire que le sport participe à la diffusion des valeurs de respect et de partage à l'échelle d'un pays.


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