Publié le 31/05/2011
- Après 2009 et 2010, la « Fête des Rugbys » est en plein essor…
Pour la 3ème édition, nous avons fait un grand pas, car nous avons aujourd'hui des soutiens très importants. Côté institutions, nous avons le parrainage de la Fédération Française de Rugby et de la Ligue Nationale de Rugby. Côté médias, si Rugbyrama est à nos côtés depuis le début, la couverture de cette année sera encore augmentée avec des télévisions, des radios et des journaux d'envergure. Et puis rappelons aussi que la Société Générale, partenaire historique du rugby, fait également partie de l'aventure. Toute la famille du rugby est réunie autour de notre projet, et j'ai bon espoir que cela se développe encore davantage lors des prochaines éditions.
- Parlez-nous de la « Fête des Rugbys ».
Cette manifestation est basée sur l'esprit de la fête de la musique, à savoir qu'un jour dans l'année, tout le monde va jouer au rugby ! Et quand je dis rugby, ce sont tous les rugbys. Pas seulement celui à 15, à XIII ou à 7, je veux aussi parler du flag, du toucher, du beach, du rugby pour handicapés… C'est la même chose pour les participants, cela concerne les pros, ceux qui savent jouer, mais aussi les curieux.
- Comment est-ce cela se traduit-il ?
Plusieurs manifestations sont au programme, et cela peut dépendre des sites. La Fédération nous a beaucoup aidé. Nous avons sollicité les Comités pour qu'il nous présentent les clubs susceptibles de pouvoir organiser la manifestation, nous avons également reçu des candidatures spontanées. Sur place, nous avons demandé une partie sportive, mais aussi de pouvoir, autour, exposer toutes les composantes qui touchent le rugby de près ou de loin : expositions d'artistes, entreprises, actions caritatives… d'ailleurs, nous avons toujours mis des associations en avant, et cette année, c'est l'Association de lutte contre la sclérose en plaque (Nafsep), parrainée par David Berty (Ndlr : ancien trois quart aile du Stade Toulousain) qui sera à nos côtés.
Avec l'expérience des éditions précédentes, nous avons remarqué que si les opérationnels maîtrisaient parfaitement l'organisation de la manifestation, ils avaient toutefois du mal à faire venir beaucoup de monde. Pour cette nouvelle édition nous avons mis en place les Cirqu'Ovales, qui en fonction des sites proposeront au grand public des vide-grenier sportifs, des concours de maquillage, des concours photos, des concours de meilleur commentateur sportif… cela devrait attirer encore plus de visiteurs.
- Ces visiteurs justement, quels ont été les retours des saisons passées ?
Ils ont été très positifs, car beaucoup nous disaient vivement l'année prochaine. Il y a une chose qui marche très bien et sur laquelle nous pouvons nous appuyer, c'est la troisième mi-temps. Véritable institution du rugby, les visiteurs sont très sensibles sur la manifestation, et avec les Bodegas, c'est un succès.
Mais il faut trouver des choses pour attirer encore plus de monde. A Toulouse, il est évidemment très simple d'amener du monde sur ce type d'évènement, car dans cette ville, tout le monde est sensibilisé au rugby. C'est plus compliqué dans des villes où le rugby n'est pas ancré.
- Quelles sont vos attentes cette année ?
Que cela attire encore plus de monde et que nos partenaires soient satisfaits de notre travail, pour que cela soit pérenne. Sur l'opération en elle-même, on aura gagné quand, comme la Fête de la Musique, nous n'aurons plus rien à faire en amont, que cette opération soit organisée de façon autonome partout en France, et que partout où il y a un ballon ovale, la Fête du Rugby soit organisée.