Publié le 11/04/2011
- Le dimanche 10 avril s'est déroulé le 4e prix PMU-LNR qui s'installe donc en évènement annuel. Quels souvenirs avez-vous gardé des éditions précédentes ?
C'est toujours la même chose, je ne suis jamais déçu. Il y a une atmosphère très conviviale, il fait toujours très beau et c'est un moment de découverte pour moi, chaque année. Une vraie découverte des chevaux, des courses, de ce monde. C'est un moment très agréable.
- Il s'agit d'un évènement gratuit, populaire, convivial, familial où l'on fait la fête, cela rejoint un peu l'esprit rugby. Qu'est ce que cela vous inspire ?
Ce sont deux mondes très différents. Il y a un côté populaire avec le rugby et un monde un plus élitiste avec l'hippisme. Toutefois, pour des évènements comme celui-ci, les deux sports cohabitent et se marient très bien. On retrouve des similarités à quelques niveaux. Comme le stress, la compétition, l'anxiété, le sport de plein air, l'esprit de tradition.
- Vous est-il vous-même arrivé par le passé de faire ce genre de sortie en famille ?
Oui quand je vivais à Paris, il m'est arrivé plusieurs fois de faire ces sorties en famille. L'atmosphère qui y règne, l'esprit de ces journées s'y prêtent particulièrement. Les Dimanche au galop sont de belles journées pour les familles, de bonnes initiatives qui rendent un accès à tous plus facile. Je venais souvent pour Pâques également.
- Le prix LNR-PMU est avant tout une occasion pour initier le grand public au rugby, avec la disposition de villages, d'animations ludiques mais aussi la présence de joueurs, entraineurs et personnalité du rugby. Vous en pensez quoi ? est ce que cela peut être un moyen pour attirer les gens dans la sphère rugbystique ?
C'est un beau partenariat que réalisent chaque année le PMU et la LNR. Je trouve ça bien d'amener les gens d'un milieu assez que l'on ressent comme cloitré la découverte du rugby, qui demeure toujours plus accessible. Et inversement, bien sur !
- Selon vous quels points communs y a-t-il entre l'hippisme de haut niveau et le rugby de haut niveau ?
On peut peut-être assimiler l'hippisme comme un sport d'équipe bien qu'il n'y ait qu'un seul jockey, il y a son cheval et le staff qui encadre toute la monture. Sinon le jockey et le rugbyman sont deux grands compétiteurs qui sont sur la pelouse pour gagner. Là, où les deux sports se ressemblent c'est dans l'esprit de compétition et du stress à gérer. C'est toujours très compliqué d'être champion et d'atteindre ses objectifs ! Les deux activités demandent énormément de rigueur.
- L'an passé, la journée se déroulait sur l'hippodrome d'Auteuil. Cette édition 2011, c'était Longchamp. On dit que c'est l'hippodrome référence pour les courses de plats et on y voit défiler les meilleurs pur-sang du monde. Connaissiez-vous l'endroit ?
Je ne suis certainement pas un connaisseur, mais j'arrive à apprécier l'occasion qui m'est offerte de parrainer ces journées. Cela se passe toujours dans des endroits merveilleux, porteurs de valeurs et chargés d'histoire ! La différence principale de ces deux hippodromes est qu'Auteuil est connu pour ces sauts d'obstacles alors que Longchamp est célèbre pour ses grandes courses de plats, et donc de rapidité. Ce sont deux champs de courses magnifiques, le cadre et l'environnement sont somptueux.
- Vous étiez demi de mêlée, on peut dire que c'est le gabarit qui se rapproche le plus d'un jockey, vous auriez aimé pratiquer ce sport ?
Oui, c'est un sport qui attire ma curiosité. J'adore monter à cheval. Maintenant pour ce qui y est de courir, je ne pense pas. Ce qui m'aurait plu, ça aurait été d'entraîner des chevaux. Je trouve ça fascinant.
- Êtes-vous un gros parieur lors de ces journées ? un numéro fétiche ?
Oui, c'est l'occasion de faire quelques paris pour s'amuser. Mais je ne me prends pas au jeu. C'est un monde très complexe où il faut être bon connaisseur et fin analyste. Je me divertis mais je reste humble. Et bien évidemment, mon numéro fétiche est le 9 !