Publié le 28/01/2013
Huit éditions au compteur, 33 villes visitées, 164 ambassadeurs… quel regard portez-vous sur les Journées des Ambassadeurs ?
Pour moi, les journées des Ambassadeurs sont la manifestation par excellence pour permettre de répondre à plusieurs besoins. Celui de l'animation terrain d'un partenariat, et ensuite, celui de l'accompagnement de toutes les populations qui ont un lien avec le Rugby. Pour la Société Générale c'est l'occasion de promouvoir sur l'ensemble de son réseau, ce sport qui lui est si cher, puisque son partenariat avec le rugby remonte maintenant à 25 ans. Pour la LNR, c'est un moyen formidable de montrer que si elle s'occupe du niveau professionnel, elle reste attachée à la base, à ce rugby de « village », qui porte les valeurs de ce sport.
Quels sont les moments les plus mémorables qui vous reviennent en tête ?
Il est toujours compliqué de ressortir un moment plutôt qu'un autre, surtout lorsque que, comme moi, on a participé à l'aventure depuis le début. Ce qui est certain, c'est que je n'ai pas souvenir d'avoir passé une journée ennuyeuse, ni même un moment négatif. Je préfère retenir que partout où nous nous sommes déplacés, tout s'est formidablement bien passé. Il y a eu des rencontres extraordinaires, des retrouvailles émouvantes, des moments de partage fantastiques. Au final, on ne peut que constater que c'est une opération positive, bien organisée, et qui a, qui plus est, trouvé son public. En effet, nous constatons un grand nombre de candidatures, que ce soit en provenance du réseau Société Générale, dans lequel beaucoup de Direction Régionales souhaiteraient organiser l'opération, ou des Comités Territoriaux qui sont motivés à l'idée d'accueillir les Ambassadeurs.
Quels retours avez-vous pu avoir, sur place, mais également après, sur cette opération ?
Des retours toujours positifs. Partout où je suis retouné, quelques mois ou même un an après le passage des JDA, j'ai pu observer que des liens s'étaient tissés, et de manière durable, que des dynamiques fortes s'étaient créées dans le réseau SoGé, mais également au niveau des écoles de rugby. Le seul petit bémol, est la déception de certaines Directions Régionales, désireuses d'organiser l'opération, mais qui ne le pouvaient pas, en raison de la proximité d'une équipe de rugby professionnelle. Le simple fait d'avoir eu des échos des autres Directions, visitées par les JDA, leur avait donné l'envie de participer aussi. J'ai envie de dire que c'est un bémol plutôt positif en somme.
Ancien joueur, collaborateur Société Générale, vous êtes un personnage central de cette opération. Comment le vivez-vous ?
Je suis d'abord très fier de tenir ce rôle. Après, je suis quelque peu tiraillé entre les différentes casquettes que je peux porter à l'occasion des JDA. Il y a d'abord le statut d'ancien joueur qui remonte très vite pour prendre énormément de plaisir le mercredi après-midi avec les écoles de rugby et l'animation des ateliers. Ensuite, en tant que collaborateur Société Générale et animateur de l'opération, il y a cette nécessité de conserver une très forte concentration pour diriger les débats, mais également pour rapidement appréhender le profil et le parcours des différents Ambassadeurs, afin de les mettre à l'aise lors des échanges.
Un petit mot sur le rôle des deux organisateurs, la Société Générale et la Ligue Nationale de Rugby dans cette opération ?
Les deux institutions trouvent naturellement leur place dans cette organisation. D'un côté, la Société Générale apporte son réseau d'agence, ses collaborateurs, pour organiser l'opération sur les villes hôtes. De l'autre, la Ligue Nationale de Rugby apporte ses compétences et sa proximité avec les clubs de rugby professionnels pour permettre la venue des Ambassadeurs et garantir la réussite de l'opération. Mais pour être franc, le succès que rencontre l'opération est la preuve de la qualité de ce partenariat.
Quelles évolutions pourraient être envisagées ?
On souhaite toujours en faire plus. Parfois, nous nous sommes dit qu'un peu plus d'une journée et demie pourrait permettre de partager encore plus avec les personnes qui nous accueillent, mais lorsque l'on voit d'où nous sommes partis… au départ, nous ne partions qu'une grosse demi-journée, donc l'évolution est très satisfaisante. L'idéal serait que nous puissions rester sur place deux jours complets, cela permettrait de n'oublier personne, et de prendre plus de temps avec chacun, car il est vrai que parfois, en fin d'opération, on se rend compte que tout le monde est un petit peu pressé. Mais ceci dit, lorsque l'on voit la satisfaction des participants au terme des JDA, c'est très positif.
Que peut-on souhaiter aux JDA pour cette édition 2013 ?
Un petit peu de soleil, pour que l'on puisse passer des moments agréables avec les écoles de rugby le mercredi après-midi, sans être pour autant frigorifiés ou trempés… même si l'on sait qu'aux mois de février et de mars cela s'annonce compliqué. Blague à part, qu'elles se déroulent de la même manière que les éditions passées, et que la même réussite soit au rendez-vous, nous signons tout de suite.
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