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Posez vos questions à … Yoann Huget : les réponses

Posez vos questions à … Yoann Huget : les réponses

Publié le 03/02/2014


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Championnat

Clément : « En manque de temps de jeu vous avez quitté votre club de formation pour y revenir quelques années plus tard avec le succès que l'on connait tous. Quels conseils donneriez-vous à des jeunes joueurs en manque de temps de jeu dans leur club ? »

C'est compliqué… c'est un choix de carrière qui me sourit aujourd'hui, mais ce n'est pas forcément évident. A l'époque j'étais chez les espoirs du Stade Toulousain et je voulais trouver du temps de jeu. D'abord pour retrouver le plaisir, mais aussi pour savoir si j'étais vraiment fait pour ce rugby professionnel. J'ai choisi la PRO D2 pour pouvoir enchainer les matches et faire mes armes, et ce championnat m'a fait beaucoup de bien de ce côté-là. Je dirai aux jeunes, mais si ce n'est pas sans risques, de ne pas hésiter à faire se former à un niveau moindre, pour parfaitement se préparer, gagner du temps de jeu, et pouvoir prétendre à évoluer au plus haut niveau.




Mathilde : t'arrives-t-il de regretter d'être parti de tes anciens clubs ?

Jamais, car ce sont des choix parfaitement réfléchis. Je ne quitte jamais un club sur un coup de tête. Je pèse toujours le pour et le contre, cela peut prendre beaucoup de temps, mais lorsque je fais un choix, c'est ce qu'il y a de meilleur pour moi, mais aussi pour ma famille.




Domi : quel regard portes-tu sur la saison de ton ancien club Bleu et Blanc, Bayonne, et votre défaite avec le Stade à Jean Dauger ?

J'ai toujours un regard particulier sur ce club, car c'est mon club de cœur. J'ai vécu des moments extraordinaires là bas, que ce soit avec mes coéquipiers mais également le public qui est l'un des meilleurs. C'est une équipe qui a de grosses qualités, des joueurs de très haut niveau, mais il leur faut juste un peu de temps. Un staff a besoin de temps pour faire passer ses messages, et ça commence à venir. Nous l'avons vu en perdant là bas, et je crois qu'au regard de ce qu'ils proposent au début de cette phase retour, ils vont être très difficiles à manœuvrer.




Steven : qu'est-ce qui t'as donné envie de rejoindre le Stade Toulousain et vas-tu y rester ?

La performance, la pratique constante du haut niveau, se dire que chaque match sera une remise en question, que si tu n'es pas au niveau, ce sera aussi bon voir meilleur que toi qui jouera, être systématiquement dans le défi pour pouvoir progresser constamment, jouer le haut du tableau, gagner des titres… il y a beaucoup de raison, et j'espère atteindre ces objectifs le plus vite possible, et que cela dure le plus longtemps possible.





International

Baptiste : que penses-tu du Tournoi des VI Nations ?

C'est mythique ! D'abord, il y a une ambiance particulière. On voit la ferveur qu'il y a autour de cette compétition, c'est exceptionnel, que ce soit à domicile ou à l'extérieur, car beaucoup de monde nous suit en déplacements. Ensuite, sportivement, c'est une compétition à part. C'est une remise en question constante, on ne peut jamais faire de pronostiques en fonction du Tournoi précédent ou de la Tournée d'Automne, car ce Tournoi est toujours une nouveauté.




David : quelles sensations avez-vous quand vous marquez un essai avec la France ?

Il n'y a pas de sensation particulière en marquant avec la France. Ce sont les mêmes sentiments que lorsque je marque avec Toulouse, ou quand je marquai avec Bayonne et Agen. Il n'y a que les maillots qui changent.




Justine : en quoi la préparation d'un match international est-elle différente d'un match de championnat ?

La préparation change un peu en fonction du championnat car c'est encore un cran au-dessus. Le fait d'avoir rejoint Toulouse m'a permis de parfaitement négocier ce type d'événement. A Toulouse, on se prépare tous les week-end à jouer le haut du tableau ou la Coupe d'Europe, le travail est accentué dans la précision, l'intensité, la concentration… comme pour le XV de France.




Pierre : félicitations pour votre victoire contre les Anglais. Ca fait quoi de les battre ?

(Rires) Tout le monde connait l'amour qu'il existe entre ces deux nations de rugby ! C'est une équipe de très haut niveau, composée d'excellents joueurs, qui le savent, donc c'est forcément un plaisir de les battre, d'autant plus à la maison… et puis ça lance bien le Tournoi !




Jérémy : ça fait quoi de marquer deux essais aux Anglais ?

(Rires) Par rapport à l'autre question concernant les essais, là c'est évidemment particulier ! L'équipe de France, à Paris, face aux Anglais, devant ma famille… ça restera forcément gravé en moi.





Personnel

Bastien : comment fais-tu pour être aussi fort ?

(Rires) Pour être fort je ne sais pas si je suis aussi fort que ça… en tout cas j'essaie de faire du mieux que je peux, et cela passe par beaucoup de travail et de sacrifice. C'est vrai que je profite de ça car c'est ma passion, mais il est vrai que c'est plus difficile pour mes proches, car je ne suis pas souvent là entre les entraînements, les déplacements, les sélections…



Manon : ce n'est pas trop sur d'enchaîner des matchs à cette cadence et de jouer contre ses amis ?

C'est vrai que cela passe vite, on vient de finir un match qu'il faut déjà préparer le suivant… il faut donc travailler pour être prêt physiquement et répondre aux exigences du haut niveau, mais également privilégier la récupération pour ne pas exploser. Après, c'est un honneur de pouvoir faire ce que je fais donc il faut savourer. Les carrières durent une dizaine d'années, parfois un peu plus, donc il faut tout donner pour ne rien regretter… même s'il faut tout de même rester à l'écoute de son corps !




Benjamin : quel est le meilleur souvenir de ta carrière professionnelle ?

Je dirai l'essai marqué face à Toulouse à Anoeta (Ndlr : le 5 mars 2011, Yoann Huget inscrit un essai de 80 mètres pour un succès bayonnais 19-13). C'était un match très important pour le club, dans une enceinte fabuleuse, face à un adversaire prestigieux. Tous les ingrédients étaient réunis et cet essai a été la cerise sur le gâteau… cela a été un beau moment de communion.





Décalé

Manu SanZe : veux-tu m'épouser ?

(Rires) C'est gentil mais mon cœur est déjà pris…




La Daube : combien as-tu perdu de portables cette année ?

(Rires) Je suis sur un bon rythme, je n'en ai perdu qu'un cette année, et encore, ce n'était pas de ma faute !

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