Publié le 05/04/2011
Robert N. : « Avez-vous gardé le contact avec les anciens berjalliens ? »
Evidemment. Après onze années passées à Bourgoin, il est resté des amitiés. On s'appelle assez souvent, on se fait des bouffes. J'étais à Pierre-Rajon ce week-end. Dès qu'on peut se voir les uns les autres, on n'hésite pas.
« - Vous investissez-vous auprès des jeunes à travers les écoles de rugby, si elles vous sollicitent ? »
Je n'ai pas eu l'occasion de le faire, mais pourquoi pas. Si je peux venir saluer les enfants lors d'un Tournoi, je le ferai volontiers. Quant à m'investir à temps plein, je ne pourrai pas car je n'ai pas trop le temps.
- Fred Di R. : « Pensez-vous rester au Case la saison prochaine ? »
Je ne sais pas. Je ne suis pas sûr à 100%. J'ouvre bientôt un restaurant-bar à la sortie de Bourgoin, et cette année je faisais 200 kilomètres par jour pour aller aux entraînements à Saint-Etienne. Je n'ai pas pris de décision ferme à ce sujet.
- Thierry B. : « Après cette longue et belle carrière au CSBJ, un retour aux sources du côté de Bourgoin-Jallieu, vraisemblablement en PRO D2 est-il encore envisageable pour toi ? Le challenge t'intéresserait-il ? »
D'abord je tiens à préciser que je n'ai reçu aucune proposition dans ce sens. Mais le challenge m'intéresserait oui. Bourgoin est mon club de cœur, et y finir ma dernière année de rugby ce serait envisageable. Mais ce n'est pas d'actualité (Rires).
- Fred L. : « Quels sont, selon vous, les éléments qui font durant cette saison de PRO D2, que le CASE après avoir pas mal commencé, puis montré une nette progression dans son jeu ne parvient pas à remporter la victoire sur son pré ? »
Quand on voit la fin de championnat d'Aix-en-Provence on se dit que dans l'idéal il faudrait ne pas pouvoir descendre pendant deux ans. Evidemment, cela est impossible mais le PARC bénéficie, à mon avis, en cette fin de saison, de son maintien de l'an passé. Cette expérience de 18 mois de compétition leur a permis d'aborder la fin de championnat plus sereinement.
- Pierre M. : « Pensez-vous un jour rejouer dans le TOP 14 Orange ? »
(Rires). Non, je ne pense pas ! J'étais venu à Saint-Etienne pour vivre une belle aventure avec des amis en Fédérale 1 et déjà j'ai joué en PRO D2 ! (Rires). Moi je suis venu pour m'amuser, reconstruire une équipe avec un nouveau projet et aider le club à se maintenir en Fédérale. Ce sera le cas l'an prochain d'ailleurs…
- Anthony R. : « Pour cette saison en PRO D2 sortez-vous frustré ou alors la descente était inéluctable ? »
Les deux premiers matchs ont été difficiles car on a joué d'entrée deux grosses équipes : Albi et Oyonnax. Ensuite on va gagner à Narbonne, puis on perd à domicile contre Tarbes en marquant 4 essais (38-43, NDLR) ! Je pense que notre championnat aurait été différent si on avait remporté ce match. En PRO D2, pour se maintenir, il est primordial d'avoir un bon buteur et un gros pack. Dès le début du championnat nous avons eu deux piliers blessés, dont notamment Pierre Gicollet qui aurait pu nous apporter beaucoup sur, et en dehors du terrain.
- Moi : « Vous avez eu une carrière un peu dans l'ombre bien que vous fussiez important dans vos équipes. N'auriez-vous pas apprécié plus de reconnaissance ? »
Oui et non, mais en fait ce n'est pas trop mon caractère…Ce type de reconnaissance n'est pas quelque chose qui me tient à cœur. J'aime bien rester dans l'ombre, rester discret, sur la réserve. Bon, je n'ai pas non plus tout fait pour avoir plus de sélections (2, NDLR) et pour être irréprochable. (Rires).
Né le : 26-01-1975
Nat. : France
Entraineur ligue professionnelle sous contrat homologue
Taille : 183 cm
Poids : 83 kg