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Village Rugby Tour : une première étape lyonnaise prometteuse

Village Rugby Tour : une première étape lyonnaise prometteuse

Publié le 15/04/2013

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Photo d'ambiance du Parc Gerland pour la première étape du Village Rugby tour 2013.

Alors que le foot y est roi, d'autant plus qu'entre samedi, où les filles de l'OL recevaient Juvisy dans un choc au sommet, et dimanche, où les hommes accueillaient le TFC, ce sont bel et bien les chants des supporters de l'Olympique Lyonnais, qui ont résonné à ses abords, Gerland a pourtant ce week-end vibré aux couleurs du ballon ovale. En effet, le vendredi 12 et le samedi 13 avril 2013, la Ligue Nationale de Rugby lançait sa première édition du Village Rugby Tour dans la Ville Lumière, et sur les bords du Rhône, c'est avec succès qu'a débuté l'opération.

Dans l'enceinte du Parc Gerland, les activités du VRT avaient pris place un peu partout, et attendaient avec impatience les locaux, et moins locaux, venir s'essayer aux divers ateliers d'initiation, rencontrer les partenaires de la LNR, ou encore passer un chaleureux moment en compagnie de trois des parrains de l'institution, présents pour l'occasion, Emile Ntamack, Christian Califano et Sylvain Marconnet.

Des parrains charismatiques à l'image d'Emile Ntamack, visité par son papa, peu avare d'anecdotes sur le grand Emile… des parrains survoltés, à l'image de Christian Califano, ne perdant pas une occasion de lâcher une boutade, avec comme cible favorite son compère Sylvain Marconnet. Pour preuve, l'air de famille que l'ancien pilier toulousain trouva à son homologue parisien puis biarrot, quand il croisa Marcel, le « Papa Rugby » de la GMF, mascotte - talonneur gonflable, râblée, aussi haute que large et épaisse… des parrains avec un esprit bon enfant, à en juger par la réaction du même Sylvain Marconnet au sujet de sa ressemblance avec Marcel, l'ancien international n'ayant de cesse pendant deux jours d'appeler la mascotte son sosie !

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Préparation d'avant match made in Cali !

Pas encore prophète en terre rhodanienne, mais loin d'être mésestimé, le rugby a donc vécu un moment intense, d'abord sous une pluie drue le vendredi, puis sous un beau soleil le samedi. A commencer par le biais des minots qui, à l'approche des anciennes gloires, avaient des étoiles pleins les yeux, comme l'explique Bastien, 8 ans « A part Sylvain Marconnet, je n'ai pas vu jouer les autres en vrai, mais mon papa m'a dit que c'était des grands joueurs, qui ont gagné plein de choses » explique-t-il, avant d'avouer une petite préférence pour l'ancien centre du Stade Toulousain : « et puis Emile Ntamack a entrainé l'Equipe de France, alors c'est un monsieur important ! ». Ce n'est pas le papa d'Emile, venu en visiteur, et peu avare d'anecdote sur son fils qui dira le contraire.

Les minots n'ont cependant pas été les seuls à apprécier le VRT, car chacun y a trouvé son compte. Les connaisseurs, comme Jérôme : « J'étais allé au village de Marseille lors des demi-finales (NDLR : 2011), et j'avais adoré. Je suis ravi de voir que cela se refasse dans ma ville, et, même si ce n'est pas la Plage du Prado, le cadre est sympa, et le village est super bien organisé », comme ceux qui le découvrent, à l'image de Pierre « C'est top de voir des animations comme ça ici. Il faut être franc, même si le LOU joue à haut niveau et a même connu la première division, c'est le foot qui règne à Lyon. Alors si ça peut aider à développer ce sport, ce ne peut être que bénéfique ».

Développer ce sport, oui, mais entretenir la bonne humeur aussi ! Car lorsque l'on s'approche des divers ateliers, ce sont les sourires aux lèvres et les éclats de rires à gorges déployées qui se succèdent, et pour les publics de tous les âges. Et si le « Marquer l'essai® » connait un franc succès, c'est « l'Equalizer » qui reste la star de l'opération. Pour les petits, la compétition fait rage dans les rangs de garçons, même si c'est une petite fille, Camille, qui a trouvé la parade et mis tout le monde d'accord : « Comme j'ai vu qu'ils glissaient tous, j'ai retiré mes chaussettes, comme ça, je tenais plus, et puis comme il était plus fort, j'ai attendu qu'il se fatigue et qu'il glisse pour marquer. C'est comme ça ». Tout est dit !

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L'equalizer, star des ateliers

Chez les plus grands, les ados du moins, la tactique est moins flagrante, les éclats de voix sonores, la boutade plus marquée. « Ca c'est vraiment génial » s'exclame Ju (Julien), tout juste descendu du tapis où il vient de défier Jé (Jérôme), l'un de ses camarades de club, lui aussi hilare. « C'est top ! Jé fait le malin, mais il est épais comme un fil de fer, je l'ai mangé ! » assure-t-il, avant d'en rajouter une couche : « On l'a mis à l'aile, là on comprend pourquoi… » provoquant le fou rire de la joyeuse troupe.

Pourtant, comme pour Roland, les 75 printemps bien tassés, toutes les animations ne trouvent pas grâce aux yeux des visiteurs… enfin surtout aux siens ! « Bon le terrain, ça je comprends. L'equa machin (NDRL : « l'Equalizer® ») où ils tirent comme des mules pour aller aplatir et l'autre jeu où il faut plonger pour marquer l'essai, moins, mais bon ça les amuse ! Mais franchement, le jeu de pétanque avec les ballons de rugby, je ne vois pas trop ». Il s'explique : « On connait bien la pétanque ici, hein (Ndlr : Lyon est le fief de la boule Lyonnaise…), j'y joue pas mal, mais bon là, il faut m'expliquer… »

Ils sont pourtant rares, ceux qui comme Roland, restent dubitatifs… il semble même qu'il est le seul dans ce cas. Encore que, sur la philosophie de l'opération, il reste tout de même séduit. « Bon, c'est que des détails tous ces petits jeu que je ne comprends pas bien, à mon âge il me faut du concret » ajoute-t-il avant de conclure « mais bon, je cherche la petite bête parce que c'est quand même très bien. Surtout de voir les petits prendre du bon temps comme ça, ça fait plaisir ». Un plaisir effectivement non dissimulés, que ce soit sur les divers ateliers ou animation, telle l'initiation au haka du samedi, où brilla Emile Ntamack.

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Photo de famille pour Milou, local de l'étape, que son papa est venu voir

Malgré une banda accompagnant les efforts de chacun, autant d'énergie dépensée valait bien quelques moments moins dynamique mais tout aussi chargés d'émotions avec une séance de dédicace et des séances photos collectors en compagnie des parrains et du Brennus organisées sous les tentes des partenaires. En point d'orgue, sous le soleil et sur l'espace mis en place par Canal, un écran géant permettait à tous de suivre le direct du match entre Montpellier et Toulouse sur des poufs et des transats… Sylvain Marconnet, les yeux clos, aura apprécié !

Chez les partenaires, retranchés dans des tentes dédiées où des animations, des jeux et des dédicaces étaient proposées au public, même son de cloche. « C'est une opération qui représente parfaitement les valeurs du rugby et de la Société Générale » explique Angélique Devesa, responsable marketing et communication pour la délégation régionale de Lyon à la Société Générale : « en plus, le temps a été avec nous, nous avons eu des parrains disponibles et ouverts, un super bon esprit… que du bonheur ! ».

Côté PMU, la satisfaction est palpable, comme l'avoue Bruno Gerbex, responsable régional du développement et des réseaux pour le sud-est au PMU : « La présence des parrains est une manière idéale de valoriser l'évènement et les partenaires de la LNR ». Une idée partagée par Marie-Jo Ninine, Responsable de l'exploitation des partenariats sportifs pour la GMF : « c'est une belle initiative, d'autant plus que cela permet d'aller dans des villes où le rugby n'est pas forcément ancré de manière forte. La présence des parrains et leur proximité est un vrai plus ». Les Opticiens Mutualistes, avec Clémence, la locale de l'étape, ne sont pas en reste : « un évènement agréable qui permet d'une part de rencontrer divers public, et de promouvoir le rugby dans des zones où il n'est pas forcément très développé est forcément très positif ».

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Présents dans les tentes des partenaires, comme ici pour un quizz rugby avec la Société Générale, les parrains ont joué le jeu

Mais au-delà de cela, le Village Rugby Tour constitue une superbe vitrine pour les partenaires. « Pour ce qui nous concerne, cela nous a permis de faire mieux découvrir le PMU et de faire évoluer notre image auprès du public. C'est très positif. » souligne Bruno Gerbex. Marie-Jo Ninine acquiesce : « C'est également l'occasion de mettre en avant notre opération « Les papas rugbys »*. Les retours sont très positifs ».

Public comme partenaires ont trouvé leur compte dans cette première étape, mais quid de nos parrains, fil rouge de l'opération et véritables Rock Stars à leurs heures rhodaniennes. Pour Emile NTamack, « nous avons ce que nous voulions ! Nous voulions promouvoir le rugby, mettre les partenaires en avant, rencontrer les divers publics, c'est chose faite. » Un avis de trois quart qui tranche, comme ses prises d'intervalles lorsqu'il foulait les pelouses de l'hexagone…

… mais partagé par ses compères de la première ligne : « l'initiative d'aller à la rencontre de tous les publics est très importante et elle est à souligner » explique Sylvain Marconnet, suivi en ce sens par Christian Califano : « C'est une super opération, cela permet de partager notre vécu au travers des ateliers et des échanges. Ca permet de revivre ce que l'on a vécu il y a 30 ans, et d'essayer de donner les bons conseils ».

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Sylvain Marconnet a retrouvé son jumeau sur la VRT de Lyon

Dans cet objectif, le rôle des parrains prend tout son sens. « Le but est de démocratiser ce sport, et surtout de montrer qu'il existe des passerelles fortes entre le rugby professionnel et le rugby amateur, sans lequel, le premier ne pourrait pas évoluer » avoue Emile Ntamack. Et c'est chose faite selon Cali : « malgré l'hégémonie de l'OL et du foot, avec le LOU, Bourgoin, Grenoble ou Oyonnax, la région reste un beau fief de rugby. C'est une manière de faire honneur aux professionnels et aux amateurs qui oeuvrent pour rendre ce rugby efficace. Et avec des « locaux », puisque Emile est de Lyon et Sylvain de Givors, c'est un bel hommage. »

L'ébauche lyonnaise a donc été couronnée de succès, mais l'opération, et les prochaines dates en appellent d'autres. Sylvain Marconnet, conclut : « Même si Lyon n'est pas la ville la plus rugby de France, il y a tout de même un club de grande qualité, et une région où les équipes de haut niveau sont légion. Donc si l'opération a connu un tel succès ici, je pense que ce sera encore plus impressionnant à Strasbourg et à Lille, où là le rugby n'est vraiment pas une religion, et où les publics sont très demandeurs et impatients d'assister à cet évènement ». Réponse dans les semaines à venir, et dès le week-end prochain en Alsace. Rendez-vous le week-end prochain sur la place Kléber de Strasbourg, pour poursuivre la belle aventure.

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Moment de détente bien mérité pour suivre la rencontre entre Montpellier et Toulouse sur écran géant

Les lieux et dates des prochains Village Rugby tour 2013 :
- Strasbourg : Place Kléber, 19 avril (16h-22h30) et 20 avril (10h-20h)
- Lille : Place François Mitterrand, 3 mai (16h-20h) et 4 mai (10h-18h)
- Bordeaux : Place des Quinconces, 18 mai (16h-20h) et 19 mai (10h-18h)
- Nantes : Cours St Pierre, 23 mai (16h-20h), 24 mai (10h-22h30) et 25 mai (10h-21h)

* Retrouvez toutes les informations relatives à l'opération de la GMF, « Les papas rugbys » sur www-assurement-rugby.com et sur la page facebook dédiée, ici
 

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Photo souvenir et dédicaces des parrains de la LNR présents à Lyon. Venez nombreuses et nombreux retrouver les parrains de la LNR sur les prochaines étapes du Village Rugby Tour 2013.

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